Le front en août 1914

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Localisation géographique des bourbonnais morts pour la France (source Mémoire des Hommes) : échantillon 5 000 soldats.
Les batailles des frontières

19 août 1914 : Bataille de Lorraine. Les soldats français, dotés du pantalon rouge, constituent une cible facile. Ils sont fauchés par l’artillerie et les mitrailleuses allemandes.
21 août 1914 : Bataille des Ardennes. Les combats sont «confus et sanglants». Les attaques fulgurantes, les pertes importantes. Le 23 août, c’est la fin. L’armée française bat en retraite.
Bilan : les Français ont perdu les «batailles des frontières». Le pantalon rouge est inadapté. Les Allemands savent très bien se servir des corps de réserve. Les pertes sont effroyables.
Les français réorganisent les positions, alors que du côté allemand on assimile cette retraite à une débandade. Ce fut une grave erreur car celle-ci est très bien coordonnée.

Joseph Joffre (1852 - 1931) Maréchal de France

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Il réorganise l’armée avant la guerre, divisée par l’affaire Dreyfus et les influences politiques.
Il «élimine» tous les chefs incapables.
Grâce à lui, lorsque la guerre éclate (le 2 août 1914), l’armée française a comblé une partie de son handicap face à une puissante armée allemande.
Calme, déterminé, et d’une fermeté inébranlable, même face aux revers des frontières, il est le pilote qu’il fallait à l’armée.
Profitant d’une erreur de l’état-major ennemi, il remporte la victoire de la Marne et stoppe «la course à la mer».
Multipliant les ennemis politiques au sein même de son camp, il est finalement remplacé par Nivelle après la bataille de la Somme en 1916. C’est la disgrâce.
Il est nommé maréchal de France mais il n’a plus de véritable pouvoir.
Il est en mission aux Etats-Unis en 1917, pour préparer ce pays à entrer en guerre.
Il est reçu triomphalement à Paris le 14 juillet 1919 lors du défilé sous l’arc de triomphe au même titre que Foch ou Pétain.