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Localisation géographique des bourbonnais morts pour la France (source Mémoire des Hommes) : échantillon 5 000 soldats.
La course à la mer

(18 septembre - 19 octobre 1914)

Désigne la série d’opérations qui fait suite à la bataille de la Marne et aboutit à la stabilisation du front. Les deux armées s’enfouissent dans deux réseaux de tranchées.
Il s’agit pour chaque belligérant de tenter de déborder son adversaire au nord, ce qui les conduit jusqu’à la mer du Nord. La guerre de mouvement se termine, le conflit s’enlise. Le front s’étend au sud à partir des Vosges, à l’ouest de l’Oise jusqu’à la Belgique au nord.
Avec le creusement des tranchées, le front ouest s’enlise. C’est la mort de la bataille classique.

Joseph Joffre (1852 - 1931) Maréchal de France

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Il réorganise l’armée avant la guerre, divisée par l’affaire Dreyfus et les influences politiques.
Il «élimine» tous les chefs incapables.
Grâce à lui, lorsque la guerre éclate (le 2 août 1914), l’armée française a comblé une partie de son handicap face à une puissante armée allemande.
Calme, déterminé, et d’une fermeté inébranlable, même face aux revers des frontières, il est le pilote qu’il fallait à l’armée.
Profitant d’une erreur de l’état-major ennemi, il remporte la victoire de la Marne et stoppe «la course à la mer».
Multipliant les ennemis politiques au sein même de son camp, il est finalement remplacé par Nivelle après la bataille de la Somme en 1916. C’est la disgrâce.
Il est nommé maréchal de France mais il n’a plus de véritable pouvoir.
Il est en mission aux Etats-Unis en 1917, pour préparer ce pays à entrer en guerre.
Il est reçu triomphalement à Paris le 14 juillet 1919 lors du défilé sous l’arc de triomphe au même titre que Foch ou Pétain.