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Localisation géographique des bourbonnais morts pour la France (source Mémoire des Hommes) : échantillon 5 000 soldats.
Seconde bataille de la Somme

Le 15 septembre : les Britanniques lancent la première attaque de chars de la Grande Guerre. L’armée franco-anglaise poursuit l’assaut contre une série de murailles adverses qui sont sans cesse reconstruites en arrière.
Après cinq mois de combat, les intempéries de l’automne forcent les Alliés à stopper les opérations. Traditionnellement, le mois de novembre marque la fin de la bataille mais les opérations continuent dans le temps et empêchent de déterminer précisément la fin de celle-ci.

Le sens même de la «bataille» avec la Somme, se transforme. Non pas dans le fait qu’elle atteint un degré de violence jamais connu auparavant mais bien par le fait qu’elle prend une nouvelle nature. La violence des bombardements, l’intensité du feu empêche la percée qui est pourtant la seule susceptible de permettre un retour au mouvement. On entre donc dans un phénomène de «non-bataille» qui se caractérise par des pertes en vies humaines sans précédent dans l’histoire de la Guerre.

Douglas Haig (1861 - 1928)

Il est commandant en chef des forces britanniques en France à partir de décembre 1914. Il est responsable en partie des opérations de la bataille de la Somme et de la bataille d’Ypres l’année suivante. Il est promu maréchal, le jour de l’an 1917. Il contient l’offensive allemande en avril 1918. Sa collaboration avec Nivelle fut extrêmement difficile, en revanche il accepte d’être sous le commandement de Foch et participe à la contre-offensive décisive des Alliés. Ses troupes enfoncent en octobre la ligne Hindenburg.