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Localisation géographique des bourbonnais morts pour la France (source Mémoire des Hommes) : échantillon 5 000 soldats.
Verdun, 1916

Ce fut «la bataille totale». Une bataille qui atteignit un niveau jamais vu et imaginé auparavant. L’attaque allemande débuta le 21 février. «Cette bataille fut marquée par un corps à corps acharné dans les bois autour de Verdun, par la prise et la reprise des forts (Douaumont, Vaux), et par l’éradication complète de villages entiers (Ornes, Fleury...)».
Bilan : les Français ont perdu les «batailles des frontières». Le pantalon rouge est inadapté. Les Allemands savent très bien se servir des corps de réserve. Les pertes sont effroyables.
Les français réorganisent les positions, alors que du côté allemand on assimile cette retraite à une débandade. Ce fut une grave erreur car celle-ci est très bien coordonnée.
Les soldats furent plongés dans une véritable fournaise pendant des semaines voir des mois. Chaque mètre carré fut bombardé par l’artillerie lourde laissant des traces irrémédiables à un terrain encore aujourd’hui très marqué. Ce fut une bataille d’usure. L’objectif était de saigner l’armée française mais les pertes furent équilibrées dans les deux camps. Fin juin, des unités allemandes importantes se dirigent vers la Somme pour affronter la coalition franco-anglaise. Finalement, le seul vainqueur à Verdun fut la mort.

Philippe Pétain (1856 - 1951) maréchal de France

Il est colonel, commandant un régiment d’infanterie à Arras lorsque la guerre est déclarée en 1914.

Considéré comme un esprit trop indépendant, il est toutefois promu général en se distinguant au front. Il se montre prudent, énergique, sur la défensive. Sa présence exceptionnelle parmi ses hommes font de lui un héros national et il est considéré comme «le vainqueur de Verdun».

Suite à l’échec de Nivelle au Chemin des Dames, il est nommé commandant en chef des armées et doit faire face aux mutineries. Parfois impitoyable, parfois compréhensif, il se montre attentif aux besoins des soldats. Ils sont soignés, nourris convenablement et il rétablit les permissions. Il ménage ses hommes en ne les envoyant plus se faire tuer dans des opérations militaires à haut risque.

Il reste aujourd’hui comme une des figures de la victoire française en 1918.